Diango Cissoko, Premier ministre du Mali

Diango CISSOKO, PM du MALI.

Par Christophe Boisbouvier

«Ma conviction c'est qu'il n'y a pas de liens avérés entre les événements du Cameroun et ce qui se passe actuellement au Mali [...]. L'essentiel des opérations militaires d'envergure est ...(lire la suite)

WEEKEND D’INTÉGRATION DU CESTI.

   Mlle SENE, Mme MBAYE, M. DIOP, M.GUEYE, la photo de M. SINE

L’amicale des étudiants du Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI), a organisé son weekend d’intégration la semaine passée. Il débute par un match de football opposant les anciens du CESTI aux nouveaux le jeudi 14 février. Rencontre qui s’est soldée par un nul un but partout et s’est tenue au stade de l’Université. La journée du vendredi a été marquée par les discours du président de l’amicale M. Omar BALDE, du directeur  de l’école M. Ibrahima SARR, de la marraine Mme Annette Mbaye D’Erneville et du  recteur de l’Université Cheikh Anta DIOP de DAKAR (UCAD) M. Saliou NDIAYE. M. Birahim Moussa GUEYE  a fait un témoignage poignant sur le parrain M. Babacar SINE premier directeur sénégalais du CESTI. Etaient aussi présent le représentant du ministre de la communication et de l’économie numérique. Un documentaire sur le parrain a été projeté.

L’après-midi a été marquée par un tournoi de ‘’génie en herbe’’ mettant en concurrence les étudiants de la première année qui vont affronter tour à tour en demi-finale les étudiants de la troisième année puis ceux de la quarante-deuxième promotion qui vont les éliminer.

Dans la matinée du samedi, des séries de jeux en question-réponses et imitation des professeurs par des étudiants ont été bien appréciées par une auguste assemblée qui a tenu à assister à ces journées d’intégration. Des cadeaux ont été remis aux filleuls par leurs parrains ou marraines. La finale du ‘’génie en herbe’’ a consacré la victoire aux étudiants de la deuxième année face à ceux de la quarante-unième promotion. Des prix ont été remis aux différents gagnants des divers jeux. Mais aussi aux différents reporters primés. Mamadou Makhfousse NGOM en presse écrite, Codou SENE en radio et Aissata DIOP TALL en télé.

Après un copieux repas, on a eu droit à la prestation des différentes nationalités présentes au CESTI. Sénégalais, maliens, guinéens, mauritaniens et gabonais ont rivalisé d’ardeur. Un appel pressant à la paix au Mali a été lancé par ses fils issus de différentes régions du pays.

L’après-midi a été marquée par un spectacle très amusant donné par le tonitruant Mor Talla SOW allias ‘’Per bou khar’’.

Cet après cette note rigolard que les étudiants du CESTI se sont donnés rendez-vous l’année prochaine, en attendant la soirée dansante au ‘’Madisson Night Club’’.

CESTI

DÉMISSION DU MINISTRE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DU SECTEUR INFORMEL.

                                                     EL HADJI MALICK GAKOU

Le ministre de du commerce, de l’industrie et du secteur informel, El Hadji Malick GAKOU, numéro deux de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP), a démissionné hier mercredi, de son poste de ministre. Il a été très en vue ces derniers jours dans l’homologation des prix de la farine qui avait opposé les boulangers aux meuniers. Après des journées sans pains que le coût du sac de farine a été fixé à 20.000 F CFA. Sa démission est confirmé par son parti qui est par ailleurs membre de la coalition présidentielle ‘’BENNO BOKK YAKAAR ‘’. Ceci, par la voix de son porte-parole le docteur Malick DIOP. Une réaction officielle du gouvernement a tardé.  

VISITE DE M. IBRAHIMA SARR, DIRECTEUR DU CESTI, AUX ETUDIANTS DE LA PREMIÈRE ANNÉE.

M.IBRAHIMA SARR, DIRECTEUR DU CESTI.

Le directeur du Centre d'Etude des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI), a rendu visite ce lundi à 16 heures aux étudiants de première année de la 43éme promotion de l’établissement. Il les a rencontrés pendant le cours de multimédias avec M. Mamadou NDIAYE. Le directeur s'est présenté à eux comme un confrère et un soutien pour toutes sortes de problèmes. Il leur a exhorté à l’assiduité, au travail et surtout à être ambitieux.Il leur a montré le chemin en étant lui même sortant de l'institution. M. SARR a donné aussi comme exemple Ndiassé SAMBE du quotidien TOUS LES SPORTS, Aboubakry BA consultant à CANAL, Mamadou NDIAYE au quotidien le MONDE. Demandant aux étudiants comment voient-ils le CESTI maintenant comparé à avant qu'ils n'intègrent l'école, les étudiants répondent tour à tour. Amenés par leur responsable de classe SOULEYMANE TOURE, ils abondent quasiment tous dans le même sens. Ils signifient au directeur la rigueur qu'ils ont noté dès leurs arrivées à cette prestigieuse école de journalisme. Au directeur de répondre "C'est pas une rigueur, c'est une dictature." Les nouveaux Cestiens ont dans l'ensemble faire remarquer la bonne ambiance et l'esprit de convivialité dans lesquels ils baignent, notamment avec leurs nationalités malienne, guinéenne, ou même ivoiro-sénégalaise. C'est après une trentaine de minutes que M. IBRAHIMA SARR prend congé de ses nouveaux étudiants.

Les telenovelas, une autre forme de colonisation.

                                                       "UN PALACE POUR DEUX."


Films latino-américains exportés dans nos pays, les telenovelas sont des feuilletons en séries télévisées très suivis en Afrique et particulièrement au Sénégal.C'est ainsi que nos chaines de télévision, au lieu de faire des productions théâtrales ou cinématographique  préfèrent aller chercher des produits depuis l'Amérique à coût de millions de francs CFA. L'Afrique, malgré ses richesses culturelles, tarde toujours à s'affirmer sur ce plan.Ceci est dû au manque de moyen technique mais surtout financier. Par conséquent, le secteur artistique est dans une situation lamentable.Défaut de formation adéquate et de soutien consistant aussi bien du secteur privé qu'au niveau étatique, le secteur traîne à quatre pattes.Ainsi, les fournisseurs de ces telenovelas trouve en l'Afrique un terrain fertile.Alors, nos mamans, femmes, soeurs, s'en accaparent et en font une denrée au quotidien. Faciles proies inconscientes,sensibles et très fragiles elles constituent la cible privilégiée pour ces industries culturelles occidentales. Ainsi, ces films nous prennent beaucoup de temps, d'énergie et puis détournent notre attention sur des choses de peu d'importance. Ce qui va constituer une perte de temps énorme quand on tient à suivre le film au lieu d'aller travailler. Mais aussi, participe à la dépravation des moeurs dans la mesure où nos soeurs qui les suivent veulent se comporter souvent comme l'actrice principale.