La finale de la Coupe Arc-en-ciel opposant le duc au Jaraaf ce samedi 25
mai au stadium Maruis Ndiaye n'a pas été intégralement couverte par la presse
(sportive).
En effet, les journalistes ont boudé la salle de Maruis Ndiaye dès que
l'un d'entre eux en l'occurrence Mouhamed Coulibaly de WaaSports a été évincé
manu militari par des policiers. La tension monte, les nerfs s'échauffent, le
journaliste soutenu par ses pairs ne veut pas décidément sortir des lieux. Des
limiers qui disent avoir reçu un ordre
qu'ils doivent exécuter, ce que ne peuvent pas entendre Amédine et compagnie.
Journalistes, chargés de l'organisation et policiers s'expliquent mais ne
parviennent pas à s'entendre apparemment. Amédine dit que même le procureur ne
peut empêcher au journaliste de faire son travail.
Quand on se pose de question sur là où pourrait venir cet ordre, tout
porte à croire qu'il s'agit de Baba Tandiang. Le Président de la Fédération
sénégalaise de Basketball accuse le pensionnaire du quotidien sportif de
...(d'injures, de diffamation) où seul
un membre de la structure dirigeante
serait témoin. Son collaborateur alors. Il faut rappeler que ce différend entre le journaliste et le patron du Basket
sénégalais ne date pas d'aujourd'hui. Cet incident est le quatrième du genre.
Le professionnel de l'information a même eu recours aux services d'un huissier
pour constater son entrave à l'exercice de sa fonction.
Cette situation ne remet-elle pas sur la table la question de la liberté
de la presse qui pourtant vient d'être tant évoquée lors de la célébration de
la journée mondiale de la liberté de la presse ce 3 mai?
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