lundi 25 mars 2013

MEDIA, LANGUES NATIONALES ET ORGANES DE RÉGULATION EN AFRIQUE DE L'OUEST

M. Moustapha SAMB, enseignant au Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI) où il a été directeur des études, chargé de cours et maître de conférence au département de sociologie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) et collaborateur avec l'Université Michel de Montaigne Bordeaux 3, a fait la cérémonie de dédicace de son deuxième livre "Média, langues nationales et organes de régulations en Afrique de l'Ouest" ce vendredi au West African Research Center (WARC) sis à Fann-Résidence. M. SAMB a fait ainsi la présentation de son deuxième ouvrage après "CHEIKH AHMADOU BAMBA, le missionnaire universel." dans un panel composé de M. Eli Charles MOREAU l'éditeur, M. Ousmane SENE directeur du WARC, M. BIAYE enseignant à l'UCAD et promotionnaire de M. SAMB, M. Sadibou BA membre de la coalition "Macky 2012" et ingénieur météorologue à Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et en Madagascar  (ASECNA). Le natif de Thiès et diplômé des Universités de Dakar et de Bordeaux 3, a évoqué l'importance de la presse en citant le président Thomas JEFFERSON. Celle -ci a participé à l’accélération des processus démocratiques qui ont mené aux indépendances.Mais il parle des langues nationales qui ne se sont pas émergées sur le plan médiatique en disant "Les langues nationales sont enfermées dans des ghettos culturels dit-il." Mais " Un ouvrage pour contribuer à l'émergence des sciences de l'information et de la communication en Afrique."M. MOREAU du "Nègre international" parlant des difficultés à éditer un livre lance "Au Sénégal, on est au moyen-age éditorial." et "Il y trop de protocoles qui son autant de rendez-vous ratés pendant 50 ans." Quant au politique M. BA, panéliste d'un jour, juge cet oeuvre comme "un baromètre de la démocratie".Mais aussi évoque "une crise cognitive".L'auteur met aussi en exergue un manque de traitement professionnel des langues nationales des média  avec des journalistes qui une fois professionnels n'ont pas envie de traiter l'information même en Wolof qui est parlé par 80% des sénégalais mieux que le français. Il compte ainsi sur les radios communautaires qui sont plus proches des populations surtout locales mais manquent de moyens techniques et financiers. Cette production est financée par la Mairie de Dakar qui a été représentée par M. DIOP. A noter la présence de parents, amis, promotionnaires, collègues, journalistes entre autres.

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