L’Agence De l’Informatique de l’Etat,
ADIE, a reçu ce mardi les étudiants du Centre d’Etudes des Sciences et Techniques
de l’Information, Cesti à son siège sis au Technopole.
Technopole, siège de l’ADIE, il
est bientôt seize heures. A l’entrée, à gauche du portail principal, un pick-up
bleu et des hommes en tenu. C’est des gendarmes. Surement pour protéger ce haut
lieu qui concentre l’architecture informatique gouvernementale. Mais aussi, un
site qui abritera sous peu la très controversée arène nationale. A l’esplanade,
un parterre de véhicules garés çà et là. Dans le hall, un homme de teint noir
bien sénégalais, de taille moyenne, visage jovial, et très taquin, gère l’accueil.
Devant la porte de la salle de conférence qui va servir de lieu de rencontre,
un tas d’ustensiles de cuisine, sans doute pour
le déjeuner des personnels de l’institution.
Intoduit par M. Mamadou Ndiaye,
enseignant au CESTI et accompagnant des étudiants, M. Mayoro Fall présente l’Agence.
Il s’agissait de la Direction de l’informatique avant de devenir en 2004 l’ADIE.
Il considère la structure comme un instrument pour « renforcer la gestion
des personnels et effectifs de l’Etat ». Son principal objectif. Elle est bâtie
sur quatre chantiers :le chantier du personnel général, celui du personnel
militaire, celui paramilitaire et celui judiciaire. Permettant ainsi de « mettre
en place un système de gestion des ressources humaines ». Et de « retracer
toute la carrière d’un fonctionnaire dans un système d’information ». M.
Fall est aussi revenu sur l’audit physique biométrique des agents de l’Etat. Il
le définit comme « un système cohérent avec une mise à jour pour savoir
qui est qui, qui fait quoi ». Avec dans le futur, des carte-à-puce ou « cartes
multi applicatives » où sont stockées toutes les informations concernant
un agent de l’Etat et permettant tout accès à des bâtiments administratifs ».
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