Né un
certain 29 décembre de l’année 1923 dans le village de Thieytou dans le
département de Bambey, Cheikh Anta Diop impressionne dès son bas âge. Très tôt
orphelin de père, il apprend le coran avant d’obtenir son certificat d’étude
primaire à l’Ecole régionale de Diourbel. En 1945 il obtient ses brevets de
capacité coloniale en mathématiques et en philosophie. Ce qui est aujourd’hui
l’équivalent du Baccalauréat. Parchemin en main, le jeune Cheikh Anta débarque
à Paris pour y étudier la physique, la chimie, mais aussi l’histoire et la
philosophie. Engagé politiquement, il intègre le Rassemblement Démocratique
Africain (RDA) dirigé alors par Félix Houphouët-Boigny. Dans cet engagement, il
vise une véritable libération du continent africain. En 1951, Cheikh Anta Diop
prépare une thèse de doctorat sur le sujet « Qui étaient les Egyptiens
prédynastiques ? » Thèse dans laquelle il affirme que l’Egypte
antique était peuplée de noirs. Une idée qu’il va développer dans son ouvrage
« Nations nègres et Culture » paru en 1954 avant de soutenir enfin sa
thèse en 1960. Cette même année, il retourne définitivement au Sénégal où
« une lourde tâche l’attend ». Il est nommé assistant à l’Institut
Français d’Afrique Noire (IFAN) de l’Université de Dakar où il met sur pied un
laboratoire de datation en carbone 14. Opposé au régime du président Senghor,
M.Diop crée le Boc des Masses Sénégalaises (BMS) qui sera ensuite dissout. Il
continue la lutte jusqu’en 1976, date de création du Rassemblement National
Démocratique (RND). Dans cette même décennie, il participe à la rédaction de
l’ouvrage « L’Histoire générale de l’Afrique » sous l’égide de l’Unesco.
Eminent intellectuel, il n’est cependant nommé professeur d’histoire associé à
la Faculté des Lettres et Sciences Humaines qu’en 1981. Egyptologue de renom et
panafricaniste convaincu, celui qui a donné son nom à l’Université de Dakar est
l’auteur de plusieurs livres, articles et conférences sur l’antériorité des
civilisations égyptiennes et africaines. Le professeur Diop a donné sa dernière
conférence sur le thème « La Nubie, l’Egypte et l’Afrique noire ». Marié
à une française et père de quatre enfants, le « Pharaon noir » a
quitté ce bas monde le sept février 1986. Diop repose depuis, dans son Baol
natal, à Thieytou.
vendredi 27 juin 2014
samedi 21 juin 2014
Irak, Obama pour des conseillers militaires et non des forces combattantes
Barack Obama prêt à envoyer jusqu’à 300 membres des forces
spéciales en Irak. Le président américain précise cependant que ces troupes ne
sont pas destinées à combattre. Elles vont conseiller, entraîner, assister et
soutenir les forces irakiennes. Ces 300 hommes vont s’ajouter aux 275 chargés de renforcer la protection de l’ambassade des Etats-Unis à Bagdad. Ces militaires
vont travailler pour la plupart à l’état-major irakien. Leur rôle est de bâtir
une stratégie mais aussi de récolter du renseignement pour définir d’éventuelles
cibles. Par ailleurs, les parlementaires démocrates craignent un envoi de forces
au sol. En effet, ces derniers ne veulent pas être pris dans un nouvel
engrenage irakien. Ce qui n’est pas d’ailleurs souhaité par 80% des Américains.
Pour les républicains, Barack Obama doit répondre aux exigences de sécurité des
Etats-Unis et à la menace terroriste. Une menace qui d’après eux, s’accroît de
jour en jour avec la progression de l’Etat islamique en Irak et au Levant. Mercredi
dernier, Bagdad a demandé à Washington de mener des frappes aériennes contre
les combattants de ce groupe. Le Premier Ministre Nouri Al-Maliki a promis de
faire échec à l’offensive des
jihadistes. Et cela, alors que les combats font rage entre l’armée et les
insurgés sunnites dans la principale raffinerie de pétrole du pays.
vendredi 30 mai 2014
A quand l'Afrique?
A quand l'Afrique? Comme le disait un certain Joseph KI-ZERBO mais dans un autre domaine que celui-ci, sportif. Elles sont cinq comme les doigts d'une fée à représenter le continent africain. Cinq partants sur les 32 équipes qui vont fouler les rectangles verts brésiliens en phase finale du mondial 2014. Le Nigéria, le Cameroun, le Ghana, la Côte d'Ivoire et l'Algérie. Qui de ces équipes africaines va relever le défi de représenter le continent noir en demi-finale de coupe du monde pour la première fois de son histoire? Ou mieux, une finale tant rêvée? Une Algérie formée pour la plupart de joueurs qui n'ont pas encore une grande expérience de compétition internationale? La Côte D'Ivoire? Cette formation dite de la "génération dorée" composée de joueurs de la trempe de Yaya TOURE, Didier DRAGBA, plusieurs fois "Ballon d'or" africains, entre autres; mais qui n'a pas encore gagné grand chose, même pas une Coupe d'Afrique. Une équipe qui, après deux participations consécutives en mondial n'a toujours pas vu les portes du second tour s'ouvrir pour lui. Le Nigéria? Peut-être... Champion d'Afrique en titre, il n'a pas encore dépassé la barrière presque infranchissable du premier tour pour la plupart des représentants africains en Coupe du monde. Un Nigéria, avec son goût des extrêmes, capable du meilleur comme du pire. Les deux seules formations du continent noir présentes à ce mondial brésilien qui jusque là ont une fois franchi la fatale phase-finale, le Cameroun et le Ghana. Premier pays africain à se qualifier en quart de finale de Coupe du monde, l'équipe de Roger MILLA et compagnie a dignement représenté son pays en Italie en 1990. Cependant, avec un football camerounais marqué par une inefficacité de resultat et par de multiples crises au plus haut niveau ces dernières années, rien n'est moins sûr. Quant au Ghana, équipe dont la qualification en demi-finale de Coupe du monde 2010 ne tenait qu'à un fil, rappelant la "main" non de "Dieu" mais cette fois-ci de Luis SUAREZ et un penalty in extremis raté de Gyan ASSAMOHA. Gary LINEKER, ancien capitaine de l'équipe d'Angleterre, disait :"le football est un jeu simple, 22 hommes courent après un ballon pendant 90 minutes et, à la fin, les Allemands gagnent toujours..." L'Afrique, quant à elle, va au Brésil, ne rêvant sans doute pas, mais espérant au moins gagner comme "les Allemands" selon LINEKER.
lundi 19 mai 2014
Suprématie du Dakar Université Club sur la Coupe Saint-Michel
Le
Dakar Université Club a remporté
samedi la coupe Saint-Michel pour la troisième
fois d’affilée. Il a dominé Mermoz
Basket Club sur le score de soixante-dix-sept
à cinquante-cinq. Le DUC empoche
ainsi pour la cinquième fois de son
histoire le trophée du Collège
Saint-Michel. Compétition qui met aux prises les différentes équipes
masculines de Basket de la région de Dakar. Vainqueur en deux-mille-neuf
et en deux-mille-dix, le DUC est concurrencé par MERMOZ qui lui ravit la vedette en deux-mille-onze. Cependant, les jaunes-et-noirs vont revenir en force
en décrochant le titre trois fois de suite face au même adversaire.
Amené
par Abdoul Bâ, la formation estudiantine joue un bon basket avec une organisation
en bloc.
« Nous
avons été présents dans l’agressivité défensive en interceptant des balles.
Nous avons joué vite devant et avons mis beaucoup de paniers sur
contre-attaque » a dit PARFAIT ADJIVON, entraîneur des étudiants à la fin du match.
Formé
d’une ossature qui joue ensemble depuis cinq
ans, le DUC s’est renforcé cette saison avec des recrues venues du MAROC, du Saint-Louis Basket Club, entre autres.
L’équipe
qui a pour ambition de conserver son titre de champion du SENEGAL et de gagner un trophée régional, a atteint son objectif à moitié.
La
force de la formation estudiantine c’est son groupe très soudé, un staff
technique performant et une bonne organisation.
Le
Dakar Université Club, c’est aussi
ses centaines de supporters dans les gradins de Marius NDIAYE chantant la
gloire de leur équipe et terrorisant son adversaire.
Par
ailleurs, les dirigeants du DUC apportent
un soutien sans faille à l’équipe des étudiants sur le plan matériel et
financier. En effet, les autorités du Centre
des Œuvres Universitaires de Dakar octroient un budget consistant chaque
année pour des salaires, primes, transport, etc.
Le
Dakar Université Club exerce sa suprématie
sur la Coupe SAINT-MICHEL depuis deux-mille-neuf.
Il est en train de marcher sur les traces de la Jeanne-d’Arc de DAKAR, douze
fois détentrice du titre. Et de l’Association
Sportive des Forces Armées, neuf
fois vainqueur.
Cette
compétition est organisée depuis mille-neuf-cent-soixante-quatorze.
Elle a été mise sur pied par Frère
EMMANUEL QUINTAL.
AUDIO:Village des Tortues de Noflaye, havre de paix pour chéloniens
Situé dans le
département de Rufisque dans la commune de Sangalkam, le seul village des tortues du Sénégal constitue un havre de paix pour ces créatures
et tout autre passionné de la nature. Il abrite des centaines d’individus et
s’étend sur plusieurs hectares. Cependant, il est presque dans la dèche.
vendredi 2 mai 2014
Université Cheikh Anta Diop: espace de savoir et de dévotion
Avec ses plus de 70
mille étudiants, l’Ucad, est un vivier de la pratique religieuse. Les
apprenants et autres individus sur place s’adonnent à l’adoration de Dieu.
L’Islam y est majoritairement représenté à l’image du Sénégal.
Mosquée de l’université
Cheikh Anta Diop de Dakar, il est 12 heures 55 minutes. Située au campus social
de l’Ucad entre les pavillons B et D, elle est bordée par une route goudronnée
qui mène au campus pédagogique.
La grande salle servant
de lieu de prière est déjà remplie de fidèles musulmans pour les besoins de la
prière du vendredi : al jumu’â. L’esplanade de la mosquée est aménagée
pour accueillir des personnes. Il est occupé aux 2/3. La présence massive de jeunes
est saisissante.
C’est un bâtiment en
dur, peint en beige à l’extérieur. A l’intérieur, c’est une bande peinte en
blanche et une autre faite en carreaux bleus, toutes verticales qui décorent
les murs. Par ailleurs, le mur de la façade de devant laissé à l’état brute,
aucune décoration, témoigne de son stade de réfection. Des plaques en bois sont
utilisées pour cloîtrer les fenêtres de devant, qui sont aussi en état de
travaux. Les fenêtres du côté gauche de la mosquée sont vitrées et tenues par des grilles de fer blanc. Le toit
est en dur. Des ventilateurs accrochés à
ce plafond y fournissent un climat plus doux qu’à l’extérieur.
L’esplanade est
couverte de taules en zinc. Ces dernières sont soutenues par des poutres tantôt
vertes, tantôt rouges, et des poteaux carrés en fer peint en vert. Au dessus de
la deuxième porte est suspendu un hautparleur dont le son laisse toujours
apparaitre la voix limpide du muezzin.
Agé de 27 ans, Lamine
Mané est étudiant en master 2 à la Faculté des Sciences économiques et de
Gestion (Faseg). C’est un jeune homme de taille moyenne, teint noir, la barbe
bien fournie. Cet originaire de la région de Sédhiou est un homme sympathique.
« Les jeunes sont les fondements de la
religion (l’islam) » lance-t-il. Dans son boubou bleu, le natif de
Samé déclare avoir pour références « le
Coran et la Sunna du Prophète (PSL) ».
13 heures 03 minutes,
le muezzin appelle à la prière. C’est un homme d’une vingtaine d’année. Barbe
et chevelure abondantes, il est habillé d’un boubou vert en soie qui renseigne
sur son origine orientale. D’une voix suave, il entonne l’appel à la
prière : Alahou akbar (Dieu est Grand), Alahou akbar,…jusqu’à Ayyalal sala
(venez prier), Ayyalal falah (venez travailler), alahou akbar, alahou akbar, La
ilaha ilalahi ( il n’y a qu’un seul Dieu que Dieu). Il tient ces propos devant
une assemblée très attentive. Paroles qui rappellent bien Dieu à ces fidèles
composé pour la plupart de jeunes. un silence de cathédrale s’empare des lieux,
une chaleur torride à couper le souffle. Après un peu plus de deux minutes,
c’est la fin de son « appel ». Aussitôt la fin de ses incantations,
les nombreux fidèles accroupis sur tantôt des nattes, tantôt des moquettes,
scandent « Mouhammada rassouloulahi » (Mouhammad est le messager de
Dieu).
Ici, la majorité vient
du campus social même de l’Ucad. Ils sont pour la plupart des étudiants.
Cependant, il y en a d’autres qui sont soit des boutiquiers, soit des
gargotiers ou bien même des « photocopieurs ». Mais aussi des enseignants,
des agents du Coud entre autres.
Des hommes sont placés
çà et là pour les besoins de la circonstance. Ils orientent, guident,
organisent. De temps en temps, ils demandent à certains qui se sont déjà
installés de bouger un peu pour céder de la place à quelqu’un qui vient
d’arriver. Ils se tiennent debout au niveau de chacune des trois portes de la
mosquée, sur l’esplanade et devant la mosquée.
A coté de la troisième porte,
située à droite, une dizaine de robinets. Un groupe de personne est en train de
faire ses ablutions.
13 heures 30 minutes,
le deuxième appel à la prière. Bien sûr, avec les mêmes termes que le premier. Cependant,
l’assistance est ici encore plus massive. Une foule compacte aussi bien dans la
grande salle de la mosquée que sur le hall couvert d’un toit en zinc.
Dans cette masse
compacte de fidèles, au moment où certains lisent le Coran, d’autres égraine leur chapelet. Il y en a aussi qui sont dans un mutisme total, concentrés, dans
un état statique. C’est le calme plat.
Après le second appel
du muezzin, l’imam apparaît. Emmitouflé
dans un grand boubou blanc, Ababacar Cissé Diop est un homme longiligne.
Bonnet bien vissé à la tête, il a le visage rond et le nez épaté, il tient une
feuille blanche d’où il lit le sermon du jour. Il incite les musulmans à mieux
considérer le Coran. Ainsi, en appliquant l’enseignement du Livre saint dans la
vie de tous les jours et « combattre Satan ».
14 heures 03 minutes,
fin du discours de l’imam, tout le monde debout, c’est la prière. L’imam rappelle
que les rangs doivent être bien alignés. Il récite deux versets de coran dans
chacun des deux rakats que constitue la prière du vendredi. A la fin de la prière on prononce ça et là des sourates en tendant les mains vers le ciel.
Puis, on se frotte les mains au visage en disant « amiin » (amen).
Tout cela, dans un vrombissement qui avait suivi le « Assalamou
haleykoum » de fin de prière. En suite, peu à peu, les fidèles quittent.
C’est ainsi que la mosquée de l’Ucad s’est vidée de son monde. Par contre,
certains sont toujours là, adossés à un mur ou allongés à même le sol. Qui pour
profiter d’une petite révision, qui pour tout simplement se reposer.
dimanche 20 avril 2014
AUDIO:Déclaration de Idrissa Seck
A son son retour de Paris, le président de "Rewmi", Idrissa Seck, charge le régime de Macky Sall et rassure ses partisans.
Village des tortues de Noflaye, le responsable appelle l’Etat à appuyer ce « bijou »
Situé dans le
département de Rufisque dans la commune de Sangalkam, le seul village des tortues du Sénégal constitue un havre de paix pour ces créatures
et tout autre passionné de la nature. Il abrite des centaines d’individus et
s’étend sur plusieurs hectares. Cependant, il est presque dans la dèche.
A l’entrée, une case en
dur, sert de refuge au vigile et au réceptionniste. La pièce est de couleur
jaune et marron. Sur un poteau ayant une bande de couleur baise verticale, est
inscrit avec du coquillage « sulcata ». La case est surmontée d’une
cime en paille. Au fond, une lampe à incandescence suspendue est supportée par
un panier qui fait aussi office de décoration.
Derrière le comptoir de
cette pièce, se tient debout un vieux d’une soixantaine d’années. Il est habillé
en boubou traditionnel de couleur noir et blanc. Bonnet vissé à la tête et
écharpe au cou, il égraine patiemment son chapelet. Devant ce bâtiment, un
autre tableau. Cette fois-ci, de couleur verte. Il est inscrit: « Reserve spéciale
botanique de Noflaye, Patrimoine national».
Le village des tortues est
crée en 2001 dans la réserve naturelle de Noflaye fondée en 1957. Il compte 300
individus et s’étend sur 3 hectares. Il a été institué pour protéger le Sulcata,
une espèce menacée de disparition. Il a été mis sur pied par l’Etat du Sénégal
en partenariat avec le village des tortues de Gonfaron en France.
Cependant, son responsable,
Benoît Diatta, déplore le manque de soutient. « Nous ne bénéficions d’aucun soutient de l’Etat ou d’un autre
partenaire. Tout ce que nous gagnons ici relève des recettes des entrées.»
Sous un arbre très
touffu, Mao Tsé-toung. Aveugle, elle est âgée de 106 ans. C’est la doyenne de
tout le « village ». Et elle vient de la Chine. L’animal reste là
cloitré à longueur de journée.
Une piste sableuse sépare
le refuge de Mao d’un enclos. Dedans, quelques tortues dispersées çà et là.
Sous une touffe d’arbustes, une tortue creuse un terrier pas encore assez
profond. C’est une femelle. Elle reconnaissable grâce sa modeste taille
comparée au mâle. A côté, un autre abri plus ou moins profond. Un chélonien
s’aperçoit au fond.
A quelques mètres de là,
Bill Clinton. Seule dans son enclos, elle est la plus grosse tortue du « village »
de Noflaye. Elle pèse 95 kilos. Elle doit son nom à l’ancien président
américain. Bill est arrivé le même jour que son homonyme à l’Aéroport Léopold Sédar Senghor, lors de
sa visite au Sénégal en 1998. Il a 79 ans.
Vue l’importance de ce
poumon vert dans un Dakar de plus en plus pollué, M. Diatta appelle l’Etat à préserver
ce joyau. « Il faut que les
autorités sachent qu’il y a un bijou qu’il faut protéger. »
Selon toujours le
responsable du village des tortues, un appui va aider à sensibiliser les
populations sur les menaces qui pèsent sur cette espèce.
Un vétuste pont en bois
traverse une mare d’une eau jaunâtre qui empeste l’atmosphère. Il mène à l’autre
côté du zoo.
A la nursery, de
petites tortues protégées par des cases tressées avec des filets. De petits
trous sont creusés par ces bébés tortues. Certaines, pour se protéger du
soleil, s’abritent sous de petites cases dressées en conséquence. Elles sont là
jusqu’à l’âge de trois ans avec un poids de 500 grammes.
Puis, c’est l’enclos
des juvéniles, âgées entre 3 et 10 ans. Là, sous un soleil doux et une brise
agréable, les jeunes animaux déambulent allégrement.
Après cette étape, les
voilà chez les sub-adultes âgées de 13 ans, huit kilos. Les plus aptes sont sélectionnées
ici pour l’enclos de réadaptation. Ici, elles sont laissées à elle-même. On ne
les sert pas à manger.
Enfin, elles vont être relâchées
sur les 12 mille hectares de la réserve de Catané dans le Ferlo.
vendredi 28 mars 2014
AUDIO: la mendicité vue par l'Islam
La mendicité est une pratique bannie par la religion musulmanne. cependant, elle est permise dans des cas de force majeurs. entretien avec Ababacar Cissé Diop, Imam à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
jeudi 27 mars 2014
Les télénovelas, une nouvelle forme de colonisation
Les télénovelas sont des
feuilletons quotidiens des pays hispanophones et lusophones qui relatent une
histoire sous une forme romanesque. Elles sont aujourd’hui devenues quasi
permanente sur les télévisions sénégalaises. Ibrahima MBAYE dit
« Sopé », membre du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel
(CNRA), artiste, comédien, réalisateur, nous décrypte la question.
Quelle appréhension avez-vous de la diffusion des télénovelas
par les télévisions sénégalaises ?
‘’Les Télénovelas sont des
produits importés. (Cherche les mots). Sur le plan artistique et culturel je
déplore ces produits. Parce que ce sont des produits qui ne parlent pas de nos
réalités. Car ils viennent du Brésil, du
Mexique, de l’Espagne, entre autres. Ces pays ne sont pas forcement obligés de
suivre notre culture. Donc les télénovelas ne nous interpellent pas directement
mais on n’est obligé de suivre ce qu’ils nous montrent. Je pense que ce sont
des choses qui ne nous parlent pas. Je suis à la limite aussi complexé sur ça.
Parce qu’autant ces produits ne nous parlent pas, autant nos mamans, femmes,
sœurs les aiment. C’est ça qui est paradoxal en fait et c’est aussi inquiétant.
Pour remédier à cela j’opterais pour une multiplication des produits nationaux
à la place des Télénovelas.’’
Quels impacts peuvent-elles avoir sur la société
sénégalaise ?
« Au Sénégal, là où ça
peut poser des problèmes, c’est dans l’influence culturelle. Cela, dans la
mesure où la télévision est un médium de communication extrêmement important.
Et elle a une influence capitale. Ce qui veut dire qu’on peut voir par exemple
une fille qui joue un rôle dans les télénovelas et nos jeunes filles, nos sœurs
s’identifient à sa façon de s’habiller, sa façon de se comporter. Souvent,
c’est des personnages qui n’existent pas, qu’on a créés. Ah ! Elle a porté
une telle robe… Donc elles sont tentées par cette influence extérieure qui
forcément va agir sur leur vie de tous les jours.»
Est-ce une aliénation
culturelle ?
« Il y’a des séquences ou
des scènes où c’est un peu osé. C’est pourquoi on ne peut pas les voir avec des
enfants. Finalement c’est des choses comme ça qu’on laisse passer qui sont
entrain d’être une autre forme de colonisation. En fait administrativement ils
ne nous gèrent pas mais ils veulent nous coloniser culturellement. Et ça c’est
extrêmement dangereux. »
Comment trouvez-vous l’importation de ces films au lieu
de produire localement?
« Ce que je déplore, c’est
que nos télévisions mettent énormément de moyens pour s’en approprier. Au lieu de financer une production de troupes
théâtrales comme « Soleil levant », « Djankhène » de THIES,
« Arcot » de Dakar, etc, ils se permettent d’aller acheter des télénovelas
qui coutent des millions. Des sous qu’ils pouvaient investir ici. Parce qu’au
Sénégal il y a de la qualité. Il y a des gens qui font de très belles choses
avec de maigres moyens. Par exemple les téléfilms nationaux produits en
collaboration avec la RTS et d’autres organes de production. »
Est-ce-qu’il y a une bonne organisation des acteurs pour faire de bonnes
productions ?
« En fait une production
est lourde et très compliquée. Et s’il n’y a pas d’argent, ça pose problème. Là, c’est un premier point. L’autre, c’est
qu’il n’y a pas de télévision, actuellement, qui produit des téléréalités. La
RTS actuellement va au fur et à mesure vers la facilité. Parce qu’il ne faisait
auparavant que de la captation c’est-à-dire tout ce faisait en studio. Donc le
coût était moindre, ils dépensaient de mois en moins. Ensuite ils ont changé
parce qu’à un certain moment par exemple, ils peuvent financer pour un téléfilm
de 3 à 5 millions à une troupe qui fait son téléfilm. Ensuite on était arrivé
au moment où il n’y a pas une politique culturelle. Ce qui fait qu’il y’a eu
beaucoup de trouble aux théâtres. »
N’y a-t-il pas une
prolifération de produits non professionnels ?
« Les gens veulent
apparaitre à la télé et ils viennent avec leurs produits. C'est-à-dire
maintenant les gens s’autoproduisent et en s’autoproduisant, on ne tient pas
compte de la qualité de ce qu’on donne. Donc c’est eux qui financent, montent
leurs projets et qui viennent donner ça directement à une télé. Et la télé
n’hésite pas. Son problème était de sortir des millions pour produire un film.
Maintenant on vient lui dire voila un produit fini que tu diffuse. La plupart
du temps les gens ne se soucient de savoir si c’est de la bonne qualité ou pas.
Ils mettent. Les producteurs cherchent des sponsors qui paient souvent 60%. Des
fois ils ne donnent rien au producteur mais à la télé. Ce qui veut dire aussi
que les télés s’adonnent à la facilité, parce qu’elles pensent que c’est la
meilleure solution alors que cela les tue. »
Y a-t-il une réglementation de
la production de films ?
« Avec les téléfilms
nationaux, il faut des maisons de production. Chacun doit avoir son travail
mais ici tout le monde produit. Cela est dû tout simplement à une absence de
réglementation. Ici chacun fait ce qu’il veut. Quiconque peut se proclamer
producteur, réalisateur, comédien ou distributeur. En fait on ne sait plus qui
fait quoi. Mais il y a des maisons de production qui ont pour spécialité la
production. »
Quelle importance peuvent constituer ces téléfilms ?
« Personnellement j’opte
pour les téléfilms nationaux. Parce que d’abord c’est des films qui
parlent de nos réalités. Et ce sont des produits qui nous appartiennent. Ils
sont construits et consommés dans notre
pays. Aussi, ça va permettre aux jeunes comédiens sénégalais au moins
d’acquérir une expérience ou d’avoir du travail. Donc l’argent qu’on va
financer va rester ici. On va permettre à de jeunes comédiens de gagner du
boulot, en même temps que des jeunes réalisateurs. Et cela va contribuer aussi
à enrichir le théâtre sénégalais. Donc ne serait-ce ces raisons, moi j’opte
entièrement pour que les produits nationaux soient privilégiés. »
Qu’est-ce qu’il faut faire pour
promouvoir ce secteur ?
« Il va falloir aussi que les
gens aillent se former sur les plans technique et artistique. Parce qu’on doit
respecter le public et on ne doit pas l’offrir n’importe quoi. Il mérite le
minimum de qualité possible. C’est un travail qu’on doit respecter. Donc cela
veut dire que la production doit être accompagnée. Et pour cela, il faut une très bonne subvention
de la production. Au niveau de l’Etat, il faut avoir une politique culturelle
qui permet à ces téléfilms de pouvoir se mesurer à d’autres. »
Fatoumata Diango: une étoile des parquets
Fatoumata Diango est aujourd’hui l’une des
meilleures basketteuses évoluant dans le championnat national. Elle aligne
trophées et titres tout en restant modeste. Portrait d’une reine de la balle
orange.
Avec son mètre
soixante seize et ses soixante neuf kilos, Fatoumata Diango a fini de marquer
de son empreinte les parquets du Sénégal. L’ailière du Dakar Université Club
section basket est une fille à la démarche élégante. Elle est de teint clair,
le visage allongé et le nez épaté. Elle est relaxe, décontractée et affiche de temps
en temps un large sourire. Elle fixe son vis-à-vis droit dans les yeux avec assurance. Et reste concentrée sur
ce qu’elle fait. La native de Grand-Dakar est une fille taquine, qui aime bien
chahuter. Elle porte sur ses larges épaules un raide cou qui supporte sa tête
allongée. Les jambes assez longues pour parcourir le parquet de Marius Ndiaye
et les bras bien droits pour assurer les shoots, Diango affiche une carrure d’athlète
de haut niveau. Ses mains sont larges et développées pour bien manier la balle
orange. Elle a débuté sa carrière de basketteuse à la Jeanne d’Arc de Dakar et
passée au Jaraaf avant d’atterrir au Duc. La « duchesse » est décrite
par son ancien coach, Magatte Diop, aujourd’hui chef du service des sports de
l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, comme « une joueuse qui a une
bonne technique ». Surtout sur « les tirs à trois points » sur
lesquels elle excelle. La championne d’Afrique de basket en 2009 est aussi une
compétitrice qui « n’aime pas perdre ». Il lui arrive même
« de pleurer quand son équipe perd un match ». « Quand elle
n’est pas en forme, quand elle ne réussit pas ses tirs, elle se voit male, elle
manque de sérénité ».Cependant, la « Reine du basket » de la
saison 2012 est considérée comme une personne bien éduquée et respectueuse.
« Elle sait développer les rapports humains et entretient de bonnes
relations avec ses coéquipières ». La championne du Sénégal en titre
reconnait avoir des fois quelques problèmes avec des coéquipières. Elle n’est
pas contente « quand on perd un
match qu’on doit gagner ». La détentrice de la Coupe du Maire est
qualifiée par Moustapha Gaye son ancien entraîneur en équipe nationale A de
«très pugnace, très disponible et a un bon shoot ». Selon lui
toujours, elle est « très disponible, tout le temps au service des
autres ». Toutefois, elle reste modeste au regard de tout le bien qu’on
dit d’elle. Pourtant dauphine de la « Reine du basket » en 2008,
2009, 2010 et en 2011 et « Reine » enfin en 2012, Diango dit qu’elle
apprend toujours. Quand on lui demande ce qu’elle déteste le plus, elle répond
« l’hypocrisie et le mensonge ». Par contre, la détentrice du trophée
de meilleure réalisatrice reconnait avoir comme défaut « se fâcher
vite ». Elle est téméraire. Même en dehors des terrains. La preuve, après
avoir échouée deux fois au baccalauréat en 2009 et en 2010, elle parvient à décrocher
le diplôme en se présentant comme « candidate libre » en 2013. Très
soucieuse de son avenir, Fatoumata allie sport et étude. D’ailleurs, elle est
en première année de licence en Gestion des ressources humaines (GRH) à l’Ecole
supérieure polytechnique (ESP) de Dakar.
Accusée d’être
très gourmande, le vainqueur de la Coupe Arc-en-ciel 2013 éclate de rire avant
de répondre en ces termes : « quand on s’efforce sur le terrain,
on mange bien ». Son plat préféré est le riz à la viande.
Débuts d'un conflit fratricide ...
Jean Claude
Marut, chercheur au CNRS, a exposé sur le thème « le conflit foncier et la
crise politique en Casamance aux origines d’un conflit armé ». L’auteur du
livre Conflit casamançais :ce
que disent les armes était l’invité du Centre d’Etudes des Sciences et
Techniques de l’Information (Cesti) à l’occasion de ses « carrefours
d’actualité ».
Selon M. Marut,
ce n’est pas le caractère traditionnel de la société qui est la cause du
conflit, mais la négation de son existence politique par l’Etat. S’y ajoute la
confiscation de terres au profit de promoteurs hôteliers et d’étrangers venus
de l’intérieur du pays. Il note aussi l’inversion du flux migratoire avec la
Casamance comme point de convergence. Il
a aussi fait remarquer le manque de relais de la contestation sur le plan
politique. Il s’en est suivi ainsi une radicalisation de la lutte et la marche
de décembre 1982 contre « la spoliation des terres ».
Cependant, il y
aujourd’hui de nouveaux risques comme la pression démographique dans les
grandes villes ou chefs-lieux. Le retour de réfugiés sur leurs terres d’origine
peut également créer des problèmes. On peut aussi noter le risque lié à
l’exploitation minière comme le zircon. L’Etat ayant cédé des terres à des sociétés
étrangères pour l’exploitation de cette matière.
lundi 17 février 2014
Journée mondiale de la radio, la femme mal représentée dans les médias
La journée mondiale de
la radio (JMR) a été célébrée jeudi 13
février. A cet effet, l’Unesco Breda a organisé une rencontre placée sous le
signe de l’autonomisation de la femme et de l’égalité des genres.
Dans son message, le
secrétaire général des Nations Unies Ban Ki Moon, a plaidé pour la promotion de
la voix des femmes et l’augmentation de leur présence dans les médias. Pour la
directrice générale de l’Unesco Mme Irina Bokova, il faut faire de la radio un
média pluraliste pour les hommes et pour les femmes. En assurant donc, l’égalité
des sexes.
Quant à Mme Ann Thérèse
Ndong-Jatta, directrice du bureau régional de l’Unesco pour l’Afrique de
l’Ouest, elle souhaite l’autonomisation des femmes et l’égalité des genres dans
toutes les formes de médias. Pour préserver ainsi l’intégrité des femmes.
Cependant, elle déplore la masculinisation de la profession.
Cette journée a servi
de prétexte pour rendre hommage à Mme Helene Harley. Ancienne journaliste à la
Radio Télédiffusion Sénégalaise (RTS) jadis Office national de Radio
Télédiffusion Sénégalaise (ORTS), Mme Harley a œuvré pendant trois décennies au
service du média le plus populaire. Dans son message, elle a invité les jeunes
journalistes à « la probité intellectuelle et au travail ».
samedi 8 février 2014
L'ADIE, un outil de gestion efficace pour l'Etat du Sénégal
L’Agence De l’Informatique de l’Etat,
ADIE, a reçu ce mardi les étudiants du Centre d’Etudes des Sciences et Techniques
de l’Information, Cesti à son siège sis au Technopole.
Technopole, siège de l’ADIE, il
est bientôt seize heures. A l’entrée, à gauche du portail principal, un pick-up
bleu et des hommes en tenu. C’est des gendarmes. Surement pour protéger ce haut
lieu qui concentre l’architecture informatique gouvernementale. Mais aussi, un
site qui abritera sous peu la très controversée arène nationale. A l’esplanade,
un parterre de véhicules garés çà et là. Dans le hall, un homme de teint noir
bien sénégalais, de taille moyenne, visage jovial, et très taquin, gère l’accueil.
Devant la porte de la salle de conférence qui va servir de lieu de rencontre,
un tas d’ustensiles de cuisine, sans doute pour
le déjeuner des personnels de l’institution.
Intoduit par M. Mamadou Ndiaye,
enseignant au CESTI et accompagnant des étudiants, M. Mayoro Fall présente l’Agence.
Il s’agissait de la Direction de l’informatique avant de devenir en 2004 l’ADIE.
Il considère la structure comme un instrument pour « renforcer la gestion
des personnels et effectifs de l’Etat ». Son principal objectif. Elle est bâtie
sur quatre chantiers :le chantier du personnel général, celui du personnel
militaire, celui paramilitaire et celui judiciaire. Permettant ainsi de « mettre
en place un système de gestion des ressources humaines ». Et de « retracer
toute la carrière d’un fonctionnaire dans un système d’information ». M.
Fall est aussi revenu sur l’audit physique biométrique des agents de l’Etat. Il
le définit comme « un système cohérent avec une mise à jour pour savoir
qui est qui, qui fait quoi ». Avec dans le futur, des carte-à-puce ou « cartes
multi applicatives » où sont stockées toutes les informations concernant
un agent de l’Etat et permettant tout accès à des bâtiments administratifs ».
mardi 4 février 2014
Le e-commerce pas assez développé au Sénégal
Le e-commerce ou commerce en ligne reste peu développé au
Sénégal. C’est du moins le constat fait par M. Mouhamadou Lô ; président
de la CDP. Il est aussi noté des manquements
dans la législation surtout par rapport
aux ’’ licences d’agrément’’. S’y ajoute le caractère ‘’ culturel’’ du
Sénégalais qui veut établir un contact physique
en faisant ses achats. Il y a aussi une fracture dans le payement en ligne avec
un taux de bancarisation très faible.
Dans son exposé, M.Lô, est
largement revenu sur la question des ‘’données
à caractère personnelle qui sont
collectées tous les jours’’.
La CDP a été mise en place par la
loi du 25 janvier 2008 pour veiller à la protection des données à caractères
personnelles. Selon toujours M. Lô, elle permet de lutter contre l’utilisation
frauduleuse des données personnelles. Prenant la parole, Mme Niang, la chargée
des affaires juridiques et des contentieux, dira que la protection des données
à caractère personnel est ‘’un principe universel’’. Elle soutient ses propos
en évoquant la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) en son
article 12. Mais aussi la Constitution de la République du Sénégal en son
article 7. C’est dans ce cadre normatif qu’une série de texte a été mise en vigueur
comme la loi sur la protection des données à caractère personnelle, celle sur
la cybercriminalité et la loi sur la cryptologie.
samedi 1 février 2014
Eumeu Sène tombe et emporte une vie
Un homme âgé d'une quarantaine d'années répondant au nom de Cheikh Thiam est mort des suites d'une crise cardiaque après la chute de Eumeu Sène face à Modou Lô. Cet habitant de Médina Gounass dans la banlieue dakaroise était un conditionnel du pensionnaire de Thy Shinger. Ce dernier qui n'a pourtant pas démérité a livré un combat de titan face à son tombeur de roc des Parcelles assainies après une vingtaine de minutes d'échange de coups de point et de lutte pure.
vendredi 31 janvier 2014
Au Sénégal, la société civile se questionne sur ses relations avec les politiques
Quels rapports la société civile sénégalaise doit-elle entretenir avec le politique ? S’il n’existe pas de ligne de démarcation, la société civile peut-elle toujours assumer son rôle de contre-pouvoir ? Ces deux questions sont au centre d’un rapport a publié par le Forum Civil, une ONG spécialisée dans la lutte contre la corruption au Sénégal. C'est le résultat d’une enquête d’opinion réalisée sur l’ensemble du territoire et au sein de 25 organisations de la société civile...lire la suite
La présence des femmes dans les médias en remue-ménage
L'Organisation Non gouvernementale Article 19 a présenté une étude monitoring sur le sujet femmes-médias sur la période mars-avril 2013 au Sénégal.Cette étude s'est basée sur la presse écrite, la radio mais aussi la télévision. Elle est faite par le journaliste Tidjane Kassé. Dans cette étude est établi un traitement de l'information qui décrédibilise les femmes. Mais aussi, dans la plupart des médias le temps qui est réservé aux femmes est insignifiant. Sinon, c'est un temps de parole réduit. Ou bien des émissions qui ne sont pas importantes ou diffusées à des heures inadéquates. Dans les émissions de débat d'idées, intellectuelles, politiques ou tout ce qui peut faire marcher le pays, les femmes sont rarement représentées.
Le Sénégal et Les Pays-Bas en collaboration sur le dragage du fleuve Casamance.
L'ambassadeur du Royaume des Pays-Bas au Sénégal Pieter Jan Kleiweg De Zwaan a affirmé que son pays aidera le Sénégal pour le dragage du fleuve Casamance. Il a tenu ces propos au cours d'une rencontre organisée ce mercredi au Centre d'Etude des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI). Il a aussi déclaré que La Hollande vient en aide au pays de la Téranga pour l'évacuation pendant les inondations surtout à Pikine. En dehors de cela, il y a aussi le soutient dont bénéficie le Sénégal par rapport au problème de la Langue de Barbarie.
samedi 4 janvier 2014
Des-guerres-pisse-ment:Le ''couloir de la mort'' revit!
Les marchands et autres tabliers jadis établis sur la ''route de l'Université'' plus connue sous le nom de ''couloir de la mort'' se sont aujourd'hui samedi 04 janvier 2014 levés du mauvais pied. En effet les ''marchands ambulants ont vu leurs cantines et autres étales déguerpis par des agents sous les ordres des autorités administratives et municipales. Les commerçants auraient reçu une sommation qui leur dirait de quitter les lieux depuis mardi dernier. Ce qu'ils ont tardé à faire à temps pour voir aujourd'hui leurs affaires complètement désorganisés qu'ils cherchent à caser quelque part sans beaucoup d'espoirs. Des vendeurs de vêtements, de matériels scolaires et pédagogiques (livres, cahiers, etc), d'articles électroniques (téléphones portables, clé USB, etc), ou tout simplement des gargotier(e)s totalement déboussolés ont contemplé leurs désormais anciens outil et/ou lieu de travail démantelés. Dépassés par les événements, certains ont même fini par éclater en sanglots. D'autres très frustrés, rumine une colère noire à l'endroit des autorités.Chefs ou responsables de famille, responsables tout court, ces déguerpis pour la plupart venus de milieux défavorisés, ne feront que gonfler un taux de chromage déjà un peu trop élevé. Maintenant le ''couloir de la mort'' qui était envahi d' "indésirables" peut enfin ''revivre". Il peut donc "respirer" après avoir fait sa toilette et une nouvelle peau. Ce déguerpissement entre dans le cadre de "l'assainissement" de Dakar un projet de l'équipe municipale dirigée par Khalifa Sall. Avant la route de l'Université, l'avenue Cheikh Anta Diop et la route de Ouakam ont été "nettoyés".
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